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Alternatives à la viande, faut-il intégrer la viande d’origine végétale dans les circuits traditionnels de commercialisation de la viande ?

Dimanche 15 janvier – 14.30-15.30

Les chiffres le montrent, l’alimentation des Belges se végétalise. Même si elles représentent encore une part insignifiante du chiffre d’affaires du marché de la viande, les alternatives aux produits carnés s’invitent de plus en plus souvent dans nos assiettes. Que ce soit pour des raisons éthiques, environnementales ou de santé, nombreux sont ceux qui adoptent un régime flexitarien.

Né de la fusion des mots ‘flexible’ et ‘végétarisme’, le flexitarisme représente une pratique alimentaire où la consommation de viande est réduite, au profit d’options végétales. Simple tendance ou véritable révision de notre mode d’alimentation, ce phénomène gagne incontestablement du terrain et les acteurs de l’industrie alimentaire ne peuvent désormais plus l’ignorer. En effet, ‘saucisse’, ‘lardon’, ‘burger’ ou encore ‘nugget’ ne sont dorénavant plus des mots réservés à l’industrie carnée.

Mais quelle est exactement la place de ces alternatives végétales dans les circuits de commercialisation de la viande ? Faut-il intégrer ces produits dans l’offre des boucheries traditionnelles ?

Certains commerçants ont déjà franchi le pas. D’autres pointent du doigt l’ultra-transformation de ces produits, les taux élevés en sel, en sucres et en graisses, les longues listes d’additifs, les risques de carence en protéines, les déséquilibres alimentaires ou encore, l’absence de qualités gustatives.

De manière plus large, nous sommes également en droit de nous poser une question toute simple : pourquoi vouloir consommer des produits qui imitent la viande, en copient la texture, le goût et l’aspect mais n’en contiennent pas un gramme.

C’est, en tout cas, un sujet qui génère beaucoup de passions et d’opinions et qui véhicule de nombreux clichés et préjugés. Le débat est lancé.

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